« Nous devons rencontrer les députés pour discuter de la révision de la loi sur l’interdiction de poursuite. Ces dispositions vont totalement à l’encontre du principe d’égalité devant la loi », a déclaré Hony Radert, secrétaire générale du CCOC. Le message clair que ces organisations veulent faire passer est que les fonctionnaires ne doivent plus bénéficier de privilèges qui compliquent voire empêchent les enquêtes et poursuites, notamment dans les dossiers de corruption.
Cette interpellation intervient alors que la Stratégie nationale de lutte contre la corruption (SNLCC 2025-2030) préconise de lever tous les obstacles à la répression de la corruption. Pour la société civile, maintenir ces immunités revient à entretenir l’impunité, un problème récurrent souvent évoqué dans les discussions publiques.
Les échanges avec le CSI ont également porté sur les affaires de détournements de fonds et les poursuites visant certains hauts responsables. Pour l’ONG Tolontsôa, l’heure n’est plus aux intentions : « Nous sommes attentifs aux actualités et nous attendons la confirmation des discours par des actions concrètes et des résultats palpables. »
Les OSC voudraient envoyer un signal simple et compréhensible pour tout citoyen que la lutte contre la corruption doit être équitable. Aucun statut ne devrait permettre d’échapper aux contrôles ou poursuites. Le CSI affirme avoir pris note de ces préoccupations et promet des actions de plaidoyer auprès des autorités concernées.
L.A.








